Ce site est dédié à la poésie. Gageure, « vaste programme », tant la poésie est aujourd’hui délaissée. Ignorée, alors que « la société périra si la poésie s’éteint peu à peu » comme le rappelle Yves Bonnefoy, elle demeure au travers de bribes venues dans le meilleur des cas des restes de l’école, dans le pire, des textes étiques de chansons sans talent, sans lumière ni émotion. Demain, elle reprendra sa place. Préparons la. C’est à la culture qu’elle appartient, celle que l’on dit générale mais qui demande pourtant à être singulière, celle qui voit « Aristote derrière Alexandre », celle qui ne prend pas le « Pirée pour un homme », celle qui situe Bossuet et Fénelon, invite Chopin et Tourgueniev à Nohant et fait un pont entre les guerres, celle d’Apollinaire et celle de Char, mais se souvient aussi de la bouderie d’Achille ou du Cimetière d’Eylau ! Celle qui sait qu’après Monet vient Soulages, qu’après eux d’autres viendront… La place de la poésie est aussi dans la politique, entendue bien sûr dans son sens noble, lui aussi perdu comme la poésie elle-même, ni droite, car trop rigide dans un monde aux mille nuances, ni gauche car, selon ses synonymes, trop « sinistre et maladroite » dans un monde qui demande joie, habileté, certes, mais aussi variété des modes de représentation de la réalité.
La personne qui sera élue à la tête de la France, l’année prochaine, sera la sentinelle des valeurs et la garante de la pérennité de la patrie ! Une recommandation, pour aider les élites candidates, écrivez au féminin, essayez, facile !
Du 23 au 25 septembre 2021 Trois jours animés par Yves Rajaud, poète et romancier. Cet atelier nous (ou Vous ?) plongera dans les mystères de l’imagination, de la création et de la parole écrite. Nous y inventerons notre style et y vivrons l’expérience renouvelée de l’écriture. · Vous expérimenterez les cent manières dont votre écriture devient jeu,
Les sorcières se sont fâchées ! Les vampires vont arriver ! Que va-t-il se passer ? Ouille, ouille, ouill’, j’ai une trouille ! Ouille, ouille, ouill’, j’ai une trouille ! Ouille, ouille, ouill’, j’ai une trouille ! Ouille, ouille, ouill’, j’ai une trouille ! Ouille, ouille, ouill’, j’ai une trouille ! Ouille, ouille, ouill’, j’ai une trouille ! Tiens, mais je sais compter ! Ouille,
Les bruits de la campagne Au risque de vous surprendre, je milite ardemment pour supprimer toutes les nuisances, odeurs et bruits de la campagne. Que dire en effet des remugles de fumier, des effluves de lisier, des cris divers et variés qui montent de tous les horizons, jeunes coqs et ignares pintades ; et les cloches,
A bas… la culture générale ! Il parait que l’on va, dans certains concours, supprimer les épreuves de « Culture générale », afin de ne pas défavoriser les élèves issus de milieux dits « défavorisés ». Pour ma part, je pense qu’il s’agit là d’une excellente idée et l’on devrait, de la même manière, supprimer les épreuves de dessin, pour
Le prince qui nous gouverne a perdu ses repères. Il erre en bord de mer, sur le sentier côtier. Dans ce bruit de tempête, il se voit en Gradlon ! Des haies d’éléagnus le serrent sur son chemin. Il ne voit ni la houle, ni la côte, ni le vent. N’entend qu’un bruit de fond